Bonjours
Je vais faire mes révisions en essayant de vous apporter quelque chose. Bien
que j'en doute.
En France la voie est posée avec inclinaison au vingtième.
Mais le système ferroviaire qui parait bien simple est d'une complexité
extrême et si un paramètre est modifié, l'ensemble dynamique se modifie.
Le réseau français est posé au vingtième avec en sus une compensation de
devers accrue en courbe.
Cette caractéristique privilégie la vitesse par rapport au confort et
explique que le pendulaire n'a pas les résultats spectaculaires escomptés
sur le réseau Français déjà parcouru en sur vitesse..
Par contre en courbe, le boudin ne doit pas frotter sur le rail extérieur.
Sur une voie en harmonie la conicité des boudins règle de centrage des
essieux.
En revanche sur une voie il existe un compromis de réglage entre les convois
les plus rapides et les plus lents pour que ce critère conserve sa validité
sur un plage de vitesses ample.
Les extrêmes font qu'un train en survitesse butterai sur le rail extérieur
et qu'un train de fret lent serait retenu par le rail intérieur.
Il est aussi vrai que l'écartement des rail de 1;435 est réglé en
particulier sur des courbes de faible rayons où il est avantageux, je crois
que la tolérance est de deux centimètres.
Le profil des roues est peu influent pour circuler sur des voies au 20° ou
au 40° toutefois en France la stabilité des rames poussées est profilée au
40° pour en accroître la stabilité.Il en est- de même pour les machines
révers.
En ce qui concerne le rattrapage développé des distances en courbes, en plus
d'une adaptation par la conicité des bandages qui n'est pas parfait, le
glissement est l'un des compensateurs.
Souvent tant les réactions de la roue intérieure que celle de la roue
extérieure les mettent simultanément en glissement, l'une en sous vitesse et
l'autre en survitesse.
En ce qui concerne les roues indépendantes guidées de Talgo, certes, ce
dispositif est idéal pour une rame mais il génèrerait une amélioration très
sensible de l'adhérence sur un engin moteur. C'est évident lorsque l'on
analyse les coefficients d'adhérence des engins moteurs en essieux radiants
qui en outre sont en patinage contrôlé pour trouver le compromis de
glissement entre les deux rails.
Pour compléter le développement, il faut savoir que le crissement des roues
est très souvent généré par le glissement mais effectivement parfois par le
contact entre boudin de roue et face interne du rail. d'où son atténuation
en nuisance sonore et technique par le graissage des voies, qui aussi mérite
un compromis qui veut que le graissage soit interdit lorsque l'adhérence est
privilégiée.
Au fait a-t-on l'état du parc des graisseuses?
A+
Post by Loïc DagallierEn France, sur toutes les voies, les rails sont inclinés de 1/20 vers
l'intérieur de la voie, que ce soit en ligne droite ou en courbe.