délicat surtout pour des moteurs auto ventilés à basse vitesse . Par
engins modernes .
Bigfoot . Den Norsker Fransken togfarer
Post by Stephane FontaineSalut !
Post by NiniLaFrime CRPerso, ce qui m'épate sur le TGV du record, c'est justement la cohabitation
de deux chaînes de traction différentes sur le même train. Cela ne me paraît
pas évident au premier abord, que les deux systèmes réagissent de la même
manière à une sollicitation identique. Enfin, je veux dire, c'est faisable
mais bien plus facile à dire qu'à faire !
Bof, il y a certainement dans ce train un régulateur général, qui
limite le couple en fonction de paramètres de confort (limitation du
jerk) et de la position du manipulateur de traction, ensuite, chaque
onduleur possède son propre régulateur, avec une consigne de couple en
entrée... Que ça soit un onduleur pour moteur asynchrone ou pour moteur
synchrone cela ne change rien, ils contribuent tous à l'effort de
traction du train. Je ne pense pas que cela soit plus compliqué que cela.
On s'arrange néanmoins pour déphaser les signaux de modulation des
différentes chaînes de traction de 2pi/n où n est le nombre d'onduleurs
en service, de façon à augmenter la fréquence du premier harmonique à
filtrer.
Soit dit en passant, Siemens n'est pas à la traîne : à Innotrans ils
ont présenté leur bogie métro Syntegra, équipé de deux moteurs
synchrones à aimants permanents collés sur l'arbre d'essieu. Il s'agit
donc d'une transmission sans engrenages...
Gros avantage d'un moteur synchrone à aimants permanents : il peut servir
de frein simplement en étant connecté à une résistance triphasée.
C'est réalisable de manière très fiable : ce n'est pas plus difficile
que de construire un système de freinage pneumatique. Et donc Siemens
appelle ça le "frein inhérent", homologué comme frein de secours, ce
qui rend superflu un système de freinage mécanique supplémentaire. Ils
ont tout de même équipé leur bogie Syntegra d'un sabot de frein pour
chaque essieu, pour l'immobilisation et la fin du freinage (à très
faible vitesse). Mais son équipement est très compact.
Autre avantage du moteur synchrone à aimants permanents : il faut
beaucoup moins le ventiler qu'un asynchrone. En effet, à basse vitesse,
le rotor d'un moteur asynchrone dissipe beaucoup de chaleur et il faut le
ventiler beaucoup. Ce n'est pas le cas du moteur synchrone à aimants
permanents, qui peut se contenter d'autoventilation pour un moteur d'1 MW !
--
A+
Stephane Fontaine (Louvain-la-Neuve, Belgique)
Attention piège à SPAM dans mon adresse e-mail ! Retirer le .invalid