Discussion:
Dilatation des longs rails soudés ? au secours !
(trop ancien pour répondre)
Hohes
2003-11-19 16:43:11 UTC
Permalink
Bonsoir,

Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !

Sur le web, je n'ai retrouvé qu'un petit article du QUID:
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."

Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?

Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)

Hohès.
"Damien Dwornik" @voila.fr>
2003-11-19 17:16:32 UTC
Permalink
Bonjour Hohès,
le sujet a effectivement été évoqué au moins lors de la visite LN5 en
septembre 1999 et certainement développé à table le lendemain par un certain
"MG" qui si je me rappelle bien nous avait bruité un train passant sur voie
avec traverses en bois (prise de son effectuée depuis les compartiment
voyageurs ;-)...

Damien
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
Hohes
2003-11-20 19:35:05 UTC
Permalink
Post by "Damien Dwornik" @voila.fr>
Bonjour Hohès,
Salut Damien,
Post by "Damien Dwornik" @voila.fr>
le sujet a effectivement été évoqué au moins lors de la visite LN5 en
septembre 1999 et certainement développé à table le lendemain par un certain
"MG" qui si je me rappelle bien nous avait bruité un train passant sur voie
avec traverses en bois (prise de son effectuée depuis les compartiment
voyageurs ;-)...
En effet, mais je suis un très mauvais élève, je ne devais pas bien écouter,
ou je n'étais pas dans le sens du vent... En tout cas, merci pour la
remémoration de cette excellente journée qui pour MG et moi a fini se finir
au fond du ravin dans une CLIO, malgré une charmante mais un peu intrépide
conductrice... ;-)

Amicalement,

Hohès.
"Damien Dwornik" @voila.fr>
2003-11-20 20:57:29 UTC
Permalink
Post by Hohes
Post by "Damien Dwornik" @voila.fr>
Bonjour Hohès,
Salut Damien,
Post by "Damien Dwornik" @voila.fr>
le sujet a effectivement été évoqué au moins lors de la visite LN5 en
septembre 1999 et certainement développé à table le lendemain par un
certain
Post by "Damien Dwornik" @voila.fr>
"MG" qui si je me rappelle bien nous avait bruité un train passant sur
voie
Post by "Damien Dwornik" @voila.fr>
avec traverses en bois (prise de son effectuée depuis les compartiment
voyageurs ;-)...
En effet, mais je suis un très mauvais élève, je ne devais pas bien écouter,
ou je n'étais pas dans le sens du vent... En tout cas, merci pour la
remémoration de cette excellente journée qui pour MG et moi a fini se finir
au fond du ravin dans une CLIO, malgré une charmante mais un peu intrépide
conductrice... ;-)
Amicalement,
Hohès.
Ah ben y'a pas de quoi ;-)

Damien
Modelfer
2003-11-19 18:34:20 UTC
Permalink
Salut,

Normalement demain je vais passer l'après-midi sur une bourreuse sur un
chantier rvb et je demanderais à mon pote qui est pilote dessus et te
dirai après-demain.
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
--
Cordialement
Pierre
http://www.modelfer.com
Hohes
2003-11-20 19:36:59 UTC
Permalink
Post by Modelfer
Salut,
Normalement demain je vais passer l'après-midi sur une bourreuse sur un
chantier rvb et je demanderais à mon pote qui est pilote dessus et te
dirai après-demain.
Bonsoir Pierre,

Merci pour cette excellente initiative qui ne manquera pas de "vécu".
Et comme on est forcé de dire dans ce cas: bonne bourre ! ;-)))

Amicalement,

Hohès.
jsm.maurice
2003-11-21 14:22:58 UTC
Permalink
Il parait qu'ils boivent beaucoup sur ces engins ...

A+
Jean à Grenoble
jsm.maurice
2003-11-19 19:34:51 UTC
Permalink
Hohes, tu as raison. Les LRS ne peuvent pas se dilater (sauf donc aux
extrémités, aux ponts et viaducs, ...). Pour limiter les contraintes, le
rail doit être posé à la température moyenne du lieu. Il existe donc des
rampes de réchauffage que l'on passe sur les longueurs avant de serrer les
traverses. Je crois aussi que l'on 'vibre' le rail avant ce serrage pour
égaliser les contraintes ...

A+
Jean à Grenoble

PS en raisonnant par l'absurbe : si les LRS se dilataient, cela ferait
quelle longueur au bout ? 4mm par mètre * 9000 m (par exemple) !
Hohes
2003-11-20 19:41:34 UTC
Permalink
"jsm.maurice" <***@wanadoo.fr> a �crit dans le message de news:bpggkt$flv$***@news-reader4.wanadoo.fr...

Bonsoir Jean,
Post by jsm.maurice
Hohes, tu as raison. Les LRS ne peuvent pas se dilater (sauf donc aux
extrémités, aux ponts et viaducs, ...). Pour limiter les contraintes, le
rail doit être posé à la température moyenne du lieu. Il existe donc des
rampes de réchauffage que l'on passe sur les longueurs avant de serrer les
traverses. Je crois aussi que l'on 'vibre' le rail avant ce serrage pour
égaliser les contraintes ...
Merci pour cette précision, je ne connaissais pas cette opération de
"vibrage"
Post by jsm.maurice
PS en raisonnant par l'absurbe : si les LRS se dilataient, cela ferait
quelle longueur au bout ? 4mm par mètre * 9000 m (par exemple) !
En effet. Je retiens volontiers cette démonstration par l'absurbe et te
souhaite une bonne guérison de ton rhube ! ;-)))

Amicalement,

Hohès.
jsm.maurice
2003-11-21 14:27:06 UTC
Permalink
petit complément d'information qu'il faudrait que quelqu'un confirme : sur
les voies en LRS on surveille la voie pendant les mois chauds jusqu'à ce que
la température du rail ait atteint 52°C (c'est pour cela que l'on voit un
petit coupon de rail avec une poignée dans les gares où il y a un chef de
district : il y a un thermomètre dedans). Passé, cette température, la
surveillance peut cesser.

Jean à Grenoble
RPnich
2003-11-21 16:16:27 UTC
Permalink
Bonjour !
Post by jsm.maurice
petit complément d'information qu'il faudrait que quelqu'un confirme
: sur les voies en LRS on surveille la voie pendant les mois chauds
jusqu'à ce que la température du rail ait atteint 52°C (c'est pour
cela que l'on voit un petit coupon de rail avec une poignée dans les
gares où il y a un chef de district : il y a un thermomètre dedans).
Passé, cette température, la surveillance peut cesser.
Je ne connais pas les directives actuelles, mais je me souviens (il me
manque des détails), de ce qui se passait il y a plus de trente ans.
D'abord le petit coupon de rail n'est pas au siège d'un district, mais d'une
brigade, et il y en a un qui suit chaque brigade sur les chantiers
d'entretien ou de travaux.
En plus, il y a sous abri, orienté Nord, un peu à l'écart de la voie, sur un
sol herbeux, un thermomètre classique maxi-mini, sur lequel est relevée la
température MINI de la nuit, à l'embauche de la brigade.
A 9 heures plus ou moins 10 minutes, le Chef de Brigade, muni d'un
thermomètre fronde, relève par deux fois la T° ambiante; cet engin est
entièrement en verre, long de 16 cm boucle comprise (j'en ai un devant moi),
attaché à une ficelle de 40 cm env. Le chef de brigade saisit l'extrémité de
ficelle opposée au thermo., et le fait tournoyer, face au nord, pendant une
minute. Il lit alors la T° en prenant soin de ne pas saisir par l'extrémité
où se trouve le réservoir.
Et la règle dit que l'opération doit être recommencée une seconde fois.
Les deux températures, celle mini de la nuit et celle du fronde, sont alors
comparées à celles d'une abaque qui indique alors s'il faut déclencher ou
non les tournées de chaleur en cabine de conduite ou queue de train. Les
agents chargés de faire ces tournées sont alors prévenus, et prennent leurs
dispositions pour se rendre à la gare origine de la tounée.
Et si besoin est, des tournées à pieds complètent les tournées en train.
(mais là, je ne me souviens pas exactement des critères de déclenchement)
Mais en aucun cas, les tournées ne s'arrêtent à 52°, bien au contraire.

J'aimerais que quelqu'un nous dise ce qui se passe maintenant...
--
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
Club Info
2003-11-21 17:14:16 UTC
Permalink
Post by RPnich
Bonjour !
Post by jsm.maurice
petit complément d'information qu'il faudrait que quelqu'un confirme
: sur les voies en LRS on surveille la voie pendant les mois chauds
jusqu'à ce que la température du rail ait atteint 52°C (c'est pour
cela que l'on voit un petit coupon de rail avec une poignée dans les
gares où il y a un chef de district : il y a un thermomètre dedans).
Passé, cette température, la surveillance peut cesser.
Je ne connais pas les directives actuelles, mais je me souviens (il me
manque des détails), de ce qui se passait il y a plus de trente ans.
D'abord le petit coupon de rail n'est pas au siège d'un district, mais d'une
brigade, et il y en a un qui suit chaque brigade sur les chantiers
d'entretien ou de travaux.
En plus, il y a sous abri, orienté Nord, un peu à l'écart de la voie, sur un
sol herbeux, un thermomètre classique maxi-mini, sur lequel est relevée la
température MINI de la nuit, à l'embauche de la brigade.
A 9 heures plus ou moins 10 minutes, le Chef de Brigade, muni d'un
thermomètre fronde, relève par deux fois la T° ambiante; cet engin est
entièrement en verre, long de 16 cm boucle comprise (j'en ai un devant moi),
attaché à une ficelle de 40 cm env. Le chef de brigade saisit l'extrémité de
ficelle opposée au thermo., et le fait tournoyer, face au nord, pendant une
minute. Il lit alors la T° en prenant soin de ne pas saisir par l'extrémité
où se trouve le réservoir.
Et la règle dit que l'opération doit être recommencée une seconde fois.
Les deux températures, celle mini de la nuit et celle du fronde, sont alors
comparées à celles d'une abaque qui indique alors s'il faut déclencher ou
non les tournées de chaleur en cabine de conduite ou queue de train. Les
agents chargés de faire ces tournées sont alors prévenus, et prennent leurs
dispositions pour se rendre à la gare origine de la tounée.
Et si besoin est, des tournées à pieds complètent les tournées en train.
(mais là, je ne me souviens pas exactement des critères de déclenchement)
Mais en aucun cas, les tournées ne s'arrêtent à 52°, bien au contraire.
J'aimerais que quelqu'un nous dise ce qui se passe maintenant...
--
Aujourd'hui, le chef de brigade appelle le serveur météo france.

Selon les T° de la nuit et de la matinée, il applique un abaque qui lui
indique s'il faut effectuer une tournée LRS (en cabine ou en queue).

Ces tournées sont programmées à partir du 15 mai et jusqu'au 15 juin sauf si
2 tournées effectuées au-dela d'une certaine T°.

En cas de fortes chaleurs (ce fut le cas cet été) on peut effectuer des
tournées spécifiques à pied.
Post by RPnich
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
Marc Venot
2003-11-22 10:53:20 UTC
Permalink
Post by Club Info
Aujourd'hui, le chef de brigade appelle le serveur météo france.
Selon les T° de la nuit et de la matinée, il applique un abaque qui lui
indique s'il faut effectuer une tournée LRS (en cabine ou en queue).
Ces tournées sont programmées à partir du 15 mai et jusqu'au 15 juin
sauf si 2 tournées effectuées au-dela d'une certaine T°.
En cas de fortes chaleurs (ce fut le cas cet été) on peut effectuer des
tournées spécifiques à pied.
15 juin? (ou 15 septembre?)
Club Info
2003-11-22 12:56:04 UTC
Permalink
Post by Marc Venot
Post by Club Info
Aujourd'hui, le chef de brigade appelle le serveur météo france.
Selon les T° de la nuit et de la matinée, il applique un abaque qui lui
indique s'il faut effectuer une tournée LRS (en cabine ou en queue).
Ces tournées sont programmées à partir du 15 mai et jusqu'au 15 juin
sauf si 2 tournées effectuées au-dela d'une certaine T°.
En cas de fortes chaleurs (ce fut le cas cet été) on peut effectuer des
tournées spécifiques à pied.
15 juin? (ou 15 septembre?)
Les travaux de 2eme catégorie (entrainant une déstabilisation de la voie :
en gros tous les travaux touchant le système traverse-ballast) sur LRS sont
interdits entre le 15 mai et le 15 septembre.
Pour les tournées de chaleur, on considère que s'il n'y a pas eu de
problèmes jusqu'au 15 juin, il n'y en aura plus ensuite (sauf situations
exceptionnelles comme cet été : jusqu'à 48°C au rail à 11h30).
andré Hetzel
2003-11-19 19:55:04 UTC
Permalink
bonsoir,
Suite aux différentes lectures sur ce groupe,
je confirme:
il suffit d'environ d'une zone de 200m aux extrémités des LRS pour compenser
le dilatation
comme il a été justement dit plus haut;
cette dilatation est compensée par la résistance opposée par la fixation du
rail, de la traverse elle même
prise dans le ballast
cordialement
andré
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
Hohes
2003-11-20 19:45:46 UTC
Permalink
Post by andré Hetzel
bonsoir,
Suite aux différentes lectures sur ce groupe,
il suffit d'environ d'une zone de 200m aux extrémités des LRS pour compenser
le dilatation
comme il a été justement dit plus haut;
cette dilatation est compensée par la résistance opposée par la fixation du
rail, de la traverse elle même
prise dans le ballast
cordialement
andré
Bonsoir André,

Merci pour cette contribution. C'est à peu près la façon dont j'ai exprimé
le phénomène lors de cette fameuse conversation, mais cela n'a pas suffi à
convaicre. A leur décharge, mes interlocuteurs n'étaient ni cheminots, ni
ferrovipathes... si-si il ces gens-là existent... ;-)))

Amicalement,

Hohès.
Rollover
2003-11-19 21:07:21 UTC
Permalink
Salut
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
meuh non
Post by Hohes
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !
ce n'est pas une hypothèse mais les faits.

on parle de contrainte, le rail ne se dilate que là ou il est libre de
le faire, soit aux extrémités. De meme aux extémités les 2 rails face à
face se contraignent tant que les éclisses peuvent le faire.
Post by Hohes
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
demandes à tes détracteurs ou passe la dilatation :-)
Hohes
2003-11-20 19:52:18 UTC
Permalink
"Rollover" <***@NOSPAMwanadoo.fr> a �crit dans le message de news:bpgm2f$9b0$***@news-reader2.wanadoo.fr...

Salut Roll,
Post by Rollover
Post by Hohes
Je me suis mis tout seul dans la m....
meuh non
Meuh si !
Post by Rollover
ce n'est pas une hypothèse mais les faits.
Quand on parle d'un fait qu'on est pas tout à fait sûr de pouvoir démontrer,
il vaut mieux dire que c'est une hypothèse, on a l'air moins con si on s'est
trompé... ;-)))
Post by Rollover
on parle de contrainte, le rail ne se dilate que là ou il est libre de
le faire, soit aux extrémités. De meme aux extémités les 2 rails face à
face se contraignent tant que les éclisses peuvent le faire.
Je déteste les contraintes... ;-)
Post by Rollover
demandes à tes détracteurs ou passe la dilatation :-)
Demander à vos détracteurs pour sortir du bourbier, vous n'auriez pas osé,
Rollover l'a fait ! ;-))

Amicalement,

Hohès.
Phyl's
2003-11-19 21:29:14 UTC
Permalink
Pour les formules et le calcul des contraintes engendrées, un bon cours
de résistance des matériaux devrait suffire (théorie de l'élasticité,
relations contraintes/déformations).

Phyl's
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
Hohes
2003-11-20 19:56:54 UTC
Permalink
Post by Phyl's
Pour les formules et le calcul des contraintes engendrées, un bon cours
de résistance des matériaux devrait suffire (théorie de l'élasticité,
relations contraintes/déformations).
Phyl's
Salut Phyl's

Merci pour le tuyau, mais j'ai jeté tous mes bouquins
depuis que j'ai passé mon BTS, il y a bientôt... 22 ans !

De plus, la mécanique n'était pas ma tasse de thé, la preuve, je ressent
encore mes lacunes !

Amicalement,

Hohès.
Christian
2003-11-19 22:07:42 UTC
Permalink
Post by Hohes
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Pour les chiffres et les formules, j'ai le souvenir d'un article
traitant de ce sujet, paru dans une RGCF récente (2001 ou 2002, voire
début 2003). Et en cherchant bien, on doit pouvoir trouver des
articles de fond dans de plus anciennes RGCF ou revues Chemins de Fer
(de l'AFAC).

Christian
Hohes
2003-11-20 20:04:40 UTC
Permalink
Post by Christian
Pour les chiffres et les formules, j'ai le souvenir d'un article
traitant de ce sujet, paru dans une RGCF récente (2001 ou 2002, voire
début 2003). Et en cherchant bien, on doit pouvoir trouver des
articles de fond dans de plus anciennes RGCF ou revues Chemins de Fer
(de l'AFAC).
Bonsoir Christian,

Rhaaaaaaaaaaaaaa... je savais bien que j'aurais dû m'abonner quand je suis
rentré à la SNCF, il y a dix-neuf ans ! Ainsi, je n'aurais pas été dans
l'embarras, dix-neuf ans plus tard lors d'une discussion technique à une
table de restaurant. (appréciez la rime...)
Mais cela aurait été dommage car je n'aurais pas pu me rendre compte à quel
point mes amis de fmtr pouvaient être réactifs, et de manière tellement
amicale, lorsque je viendrais leur soumettre un problème !

Cordialement,

Hohès.
Club Info
2003-11-19 22:11:34 UTC
Permalink
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que la
dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les traverses,
elles-mêmes immobilisées par le ballast. Il me semble que ce sujet avait été
traité sur fmtr, il y a ... quelques années !
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
Effectivement, les contraintes situées dans les LRS sont contenues par le
système Traverse-Ballast. Encore faut-il que ces contraintes soient connues.

En fait, lors de la pose du LRS (après ce qu'on appelle le délai de
stabilisation, durée après laquelle on considère que le système
rail-traverse-ballast constitue un ensemble complet : délai variable selon
le tonnage circulant sur la voie.), on procède à une libération, càd que
l'on effectue une opération permettant de placer le LRS dans un état de
contrainte connu. On utilise une formule du type L*Coeff de dilat*(delta
de T°). En schématisant, on considère qu'il fait 25° et si la température du
rail est inférieure on l'allonge jusqu'à la longueur qu'il aurait s'il
faisait 25°, si la température est supérieure, on coupe ce qui dépasse. On
n'oublie pas de ressouder à la fin, sinon plus de LRS ;-)

Cette mise en contrainte connue est réalisée sur toute la longueur du LRS
(pose neuve) ou sur une partie seulement (remplacement partiel).

Ensuite, le LRS doit (devrait) se comporter selon le modèle mathématique en
vigueur (en gros allongement au dela de la température de référence
déterminée par la libération, et rétractation en dessous de cette
température).

Le seul problème se situe aux extrémités, en effet, le système
traverse-ballast a ses limites. Il existe une zone entre l'extrémité du LRS
et le LRS lui-même où le système traverse-ballast ne peut contenir la
dilatation ou la rétractation (calcul de résistance des matériaux classique,
je ne connais pas la formule par coeur mais je dois pouvoir la retrouver si
cela intéresse quelqu'un) : il s'agit de la zone de respiration.
En fait dans cette zone (150m) on laisse le rail se dilater librement et on
compense l'allongement ou le racourcissement en extrémité de zone grâce à un
appareil de dilatation (appareil spécifique ou 3 barres de 18m de long
équipées d'éclisses spéciales).

Voilà c'est un peu rapide mais difficile de résumer la théorie du LRS sur
quelques lignes.
Post by Hohes
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
Xelax
2003-11-19 22:36:55 UTC
Permalink
Bonsoir Hohès,
Post by Hohes
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des traverses, à
toute variation de leur longueur ; seules les extrémités des longs rails
soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer (déplacement absorbé par des
appareils de dilatation). Les variations de température se manifestent par
des contraintes à l'intérieur des longs rails soudés."
Quelqu'un aurait-il un complément d'information technique sur le sujet,
appuyé si possible de chiffres et de formules ?
<barthez>
As-tu essayé http://lwdr.free.fr ? Il y a sans doute là-bas un excellent
dossier technique sur le sujet.
</barthez>

Il me semble que Jacques est le spécialiste en la matière, ne serait-ce
que parce que la voie et le ballast forment un couple indissociable. Un
petite recherche gougulométrique donne ceci, ça semble déjà intéressant,
mais je n'ai pas aperçu de chiffres.

http://groups.google.com/groups?q=lrs+viallat&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=8u1ptm%24k4v%241%40wanadoo.fr&rnum=1
http://groups.google.com/groups?q=lrs+viallat&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=382B4670.4E0B5ECF%40wanadoo.fr&rnum=2
http://groups.google.com/groups?q=lrs+viallat&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=381350E3.1F29D403%40wanadoo.fr&rnum=3

Une recherche plus générale donne ceci :
http://groups.google.com/groups?hl=fr&lr=&ie=UTF-8&threadm=38DF8935.F882F529%40wanadoo.fr&rnum=2&prev=/groups%3Fq%3Dlrs%2Bdilatation%2Bgroup:fr.misc.transport.rail%26hl%3Dfr%26lr%3D%26ie%3DUTF-8%26selm%3D38DF8935.F882F529%2540wanadoo.fr%26rnum%3D2
http://groups.google.com/groups?q=lrs+dilatation+group:fr.misc.transport.rail&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=aik8mb%246kj%241%40wanadoo.fr&rnum=5

Dans le traité "Bahnbau" [1] (Construction de voies), on trouve des
détails sur la question à la page 151, section 11.10, Moyens de fixation
de la voie ("Mittel zur Sicherung der Gleislage").

Je cite (traduction rapide):

<< La voie sur ballast doit conserver sa position fixée au moment de sa
pose aussi bien en hauteur qu'en orientation sous l'influence des
contraintes d'exploitation et des variations de température. La
stabilité longitudinale et transversale du ballast doivent pouvoir le
garantir.
[...]

La force dans le rail est proportionnelle à la température :

F = alpha * E * A * Delta_t


alpha = coefficient de dilatation, 1,15E-5 pour l'acier
E = Module d'élasticité (d'Young), 2,1E5N/mm^2 pour l'acier
A = section du profil du rail
Delta_t = différence de température

Une augmentation de température de 1 degré d'un rail de type UIC60
engendre une contrainte longitudinale de 18,56kN. Les limites de
température sont spécifiées de -25 à +65 celsius. Les efforts de
compression engendrent des effets dans l'armement de la voie que ceux en
tension. C'est pour celà que la température de référence a été fixée à
+23 celsius. La pose s'effectue à 23+/-3 celsius. L'effort de
compression maximal est donc proportionnel à +65-20=43 celsius, et celui
en tension à +26+25=51 celsius.

Dans les sections de droite les forces engendrées par la dilatation sont
équilibrées. Lorsque les [vecteurs de] forces dans les sections de
courbe de petit rayon se rejoignent à un angle correspondant [...], la
voie soudée a tendance à se déformer. Si l'effort de rappel transversal
est insuffisant pour assurer une marge de sécurité adéquate, on doit
alors installer des "bonnets de sécurité" [Sicherungskappen - je
suppose qu'il s'agit d'éléments coiffant les extrémités des traverses],
ou alors ancrer les traverses, ou installer des dispositifs
anticheminants au pied du rail (voir fig. 11.31).

Le document DS 820 fixe à la DB les limites de rayon acceptables pour
l'installation de LRS selon la résistance transversale du lit, le type
de traverse, et le profil du rail.
On remarquera que la contrainte de dilatation est indépendante de la
longueur. Ça m'avait un peu choqué, et après 2 minutes de réflexion ça
m'a paru évident et parfaitement juste. Il n'y a pas de limite
fondamentale sur la longueur de LRS, du moment que le lit est capable
d'absorber les contraintes. Je suppose que le ballast aussi a des
réactions dépendantes de la température.

Les joints de dilatation ne me semble nécessaire que pour des cas
particuliers du genre du franchissement du tablier d'un pont.

En extrapolant la valeur de 18,56kN/celsius à la gamme de température de
+65+25=90 degrés, on a alors une variation de contrainte de 1,67
Meganewton, soit environs 170 tonnes!!! Chiffre à doubler pour deux
rails.

Pour comparaison, un rail à éclisse non retenu de 20m aura une variation
de longueur de 2 cm sur la même variation de température; l'éclisse
devra pouvoir tolérer cette lacune, ainsi que les roues, et le
postérieur des voyageurs... (Les plus grandes lacunes se produiront à
basse température. Par temps chaud les rails entreront en contact).

Dans une livraison récente de Modern Railways [je n'ai plus le numéro en
main, je l'ai fait suivre dans notre cercle de lecture] on traitait des
limitations de vitesses sur de nombreuses lignes suites à la canicule,
pour cause de dilatation excédant les limites de conception de la voie.
Je crois même me souvenir que l'on aie eu à déplorer un incident. Je
suppose qu'il en a été de même sur le continent.

Merci Hohès, ça me change vachement de la chasse aux angouriques.

Alexandre

[1] Volker Matthews, "Bahbnau", 5. Auflage, Teubner,
Stuttgart/Leipzig/Mannheim, janvier 2002
Frédéric DIDELOT
2003-11-20 11:37:35 UTC
Permalink
Ben Xelax, même pas une petite référence de brevet en sus ???

Tu es fatigué ??? ;-))))))

Bonne continuation ;-)

--
Frédéric DIDELOT
***@wanadoo.fr
Hohes
2003-11-21 06:57:20 UTC
Permalink
Post by Xelax
Bonsoir Hohès,
Salut Alexandre,
Post by Xelax
<barthez>
As-tu essayé http://lwdr.free.fr ? Il y a sans doute là-bas un excellent
dossier technique sur le sujet.
</barthez>
<virenque>
On m'avait dit que Xelax ne consommait aucune substance, on m'aurait menti
???
</virenque>
Post by Xelax
Il me semble que Jacques est le spécialiste en la matière, ne serait-ce
que parce que la voie et le ballast forment un couple indissociable. Un
petite recherche gougulométrique donne ceci, ça semble déjà intéressant,
mais je n'ai pas aperçu de chiffres.
http://groups.google.com/groups?q=lrs+viallat&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=8u1ptm%24k4v%241%40wanadoo.fr&rnum=1
http://groups.google.com/groups?q=lrs+viallat&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=382B4670.4E0B5ECF%40wanadoo.fr&rnum=2
http://groups.google.com/groups?q=lrs+viallat&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=381350E3.1F29D403%40wanadoo.fr&rnum=3
http://groups.google.com/groups?hl=fr&lr=&ie=UTF-8&threadm=38DF8935.F882F529%40wanadoo.fr&rnum=2&prev=/groups%3Fq%3Dlrs%2Bdilatation%2Bgroup:fr.misc.transport.rail%26hl%3Dfr%26lr%3D%26ie%3DUTF-8%26selm%3D38DF8935.F882F529%2540wanadoo.fr%26rnum%3D2
http://groups.google.com/groups?q=lrs+dilatation+group:fr.misc.transport.rail&hl=fr&lr=&ie=UTF-8&selm=aik8mb%246kj%241%40wanadoo.fr&rnum=5

C'est là qu'on voit la différence entre un pro de la recherche et un
amateur...
Je m'incline.
[...]

Merci. Dans la langue d'origine, j'eus quelques difficultés insurmontables
Post by Xelax
<< La voie sur ballast doit conserver sa position fixée au moment de sa
pose aussi bien en hauteur qu'en orientation sous l'influence des
contraintes d'exploitation et des variations de température. La
stabilité longitudinale et transversale du ballast doivent pouvoir le
garantir.
[...]
F = alpha * E * A * Delta_t
Aaaah qu'elle est belle la formule ! :-)

[...]
Post by Xelax
Dans une livraison récente de Modern Railways [je n'ai plus le numéro en
main, je l'ai fait suivre dans notre cercle de lecture] on traitait des
limitations de vitesses sur de nombreuses lignes suites à la canicule,
pour cause de dilatation excédant les limites de conception de la voie.
Je crois même me souvenir que l'on aie eu à déplorer un incident. Je
suppose qu'il en a été de même sur le continent.
Non, chez nous c'est le ministre de la santé qui a déraillé, pendant que les
vieux dérouillaient. Mais c'est une longue histoire HS...
Post by Xelax
Merci Hohès, ça me change vachement de la chasse aux angouriques.
Je t'en prie, c'est moi qui te remercie ! Ca fait rudement plaisir d'être si
bien accueilli après une longue absence !

Amicalement,

Hohès.
Michel Cardon
2003-11-21 17:33:41 UTC
Permalink
Post by Hohes
"
Je t'en prie, c'est moi qui te remercie ! Ca fait rudement plaisir d'être si
bien accueilli après une longue absence !
Bien maintenant tu es prié de rester, pour certain c'est le contraire,
mais pour toi ce sera

OLIVIER RESTES SUR LE FORUM ;-)

Bonnne soirée
--
Michel ou Loopinge, c'est selon ;-)
http://www.railsavoie.org/
http://apmfs.railsavoie.org/
http://www.railroadpix.com/rrphotos/
news://news.readfreenews.net/fr.misc.transport.rail
news://www.zoo-logique.org/images.chemin-de-fer

Enlevez la "nouille" pour me répondre.
RPnich
2003-11-19 23:27:29 UTC
Permalink
Bonjour !
Post by Hohes
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que
la dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les
traverses, elles-mêmes immobilisées par le ballast.
Ce n'est pas inexact, mais incomplet: il faut aussi que la liaison
rail-traverse ne permette aucun mouvement relatif entre ces deux éléments,
d'où l'obligation d'une semelle élastique entre rail et traverse bois, ou
entre rail et selle métallique sur traverse bois, ou rail et traverse béton,
d'une fixation élastique du rail sur traverse. Le ballastage de la voie en
LRS et plus important que pour une voie en barres normales, et les
banquettes (entre extrémité de traverses et piste) renforcées.
Et c'est tout cet ensemble qui maintient le rail en contrainte.
Post by Hohes
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des
traverses, à toute variation de leur longueur ; seules les extrémités
des longs rails soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer
(déplacement absorbé par des appareils de dilatation).
Lors de la création des longs rails soudés, une décision ministérielle avait
fixé la longueur maxi des LRS à 750 mètres.
C'était une mesure de précaution, mais au cours des différentes intervention
d'entretien, qui étaient soigneusement notées sur la "carnet de vie" de
chaque LRS, les différentes observations ont fait apparaître que les
difficultés d'entretien se situaient en grosse majorité sur une zone de 150
mètres de part et d'autre de appareils de dilatation: modification de la
répartition du travelage, interventions de nivellement, tenue des
attaches.... D'où l'idée qui a germé peu à peu: si on supprime les AD., on
supprimera les problèmes. Ce qui fut fait progressivement.

Il a été abordé dans la discussion la libération des contraintes. C'est une
opération que j'ai bien connue, et sous deux formes différentes.
Avant 1962 (environ), la libération se faisait à température ambiante.
J'explique: lors de la pose et à intervalles réguliers, on prenait la T° au
rail, dans un coupon témoin, et lorsque tout le LRS (maxi 750 m.) était
posé, le Chef de district, après de "savants" calculs, déterminait si ce LRS
était en entier ou non dans la fourchette 20°/32°.
Si oui, tout allait bien, sinon, il fallait libérer. Sauf que: si trop
froid, on attendait une élévation de T°, si trop chaud, on remettait à plus
tard. Beaucoup de pertes de temps engendrées par ces incertitudes, et aussi
aggravées par les intervalle travaux accordés au compte-gouttes !
Alors, quand on pouvait le faire, le rail était détirefonné sur la longueur
qu'il était estimable de faire pendant l'intervalle accordé (coupe au
chalumeau pour libérer un extrémité - a proximité de l'AD- et l'écarter vers
l'extérieur de la voie), levé au cric, des rouleaux de 1,5 à 2 cm de
diamètre étaient glissés entre traverse et rail, de loin en loin, à distance
suffisante pour que le rail ne 'frotte' nulle part, puis 'frappé' au maillet
en bois, en partant de la partie restée tirefonnée, vers la partie 'libre',
de façon à 'faire courir' le rail sur les rouleaux et répartir les
contraintes de manière uniforme.
Aussitôt après, enlèvement des rouleaux, descente du rail, mise en place des
gabarits d'écartement, et clouage, et toujours, relevé des T°? Si possible
et si le temps restant le permettait, recoupe éventuelle de l'excédent de
rail et soudure, ou parfois introduction de coupon s'il y avait eu retrait.
La moyenne de températures relevées devenait la température "d'équilibre" de
cette zone de LRS. Si la soudure se faisait à proximité de l'AD, son
ouverture était réglée en fonction de la T° ambiante.

A partir de 1962:
Contre les T° ambiantes trop élevées, il n'avait pas été trouvé de
distributeurs de glaçons pour provoquer un retrait du rail. Par contre, pour
pallier les difficultes du travail en période froide, des 'réchauffeurs',
constitués de deux rampes de brûleurs au propane, chauffaient le rail pour
le dilater.
Le détirefonnage, la mise sur rouleaux, le battage au maillet se faisaient
comme auparavant.
Par contre, lorsque la frappe était terminée, un repère de concordance sur
rail et traverse était tracé, tous les 50 mètres, sur chaque file; le chef
de chantier prenait la T° au rail, et d'après la T° relevée et la différence
avec 25°, calculait sur abaque l'avancement que devait subir le rail tous
les 50 M.
Un nouveau repère était tracé à côté du précédent, et le "chauffage"
commençait. Le chef de chantier se placait au droit du repère le plus proche
des rampes, et suivant la facilité d'avancement du rail, modifiait la
vitesse de progression des rampes ou faisait fermer des brûleurs, de façon à
faire coincider repère ancien sur traverse et repère nouveau sur rail. Des
coups de maillet continuaient à être donnés. Sitôt la rampe passée, le rail
était descendu et tirefonné.
De cette manière, on était quasiment certain que le rail occupait une
position qu'il aurait prise s'il avait été posé à T° ambiante constante de
25° (Cette T° était plus élevée en régions chaudes)
La recoupe d'excédent et le réglage d'AD restaient comme auparavant.
Lorsque le LRS était entièrement 'libéré', une opération complémentaire
consistait à supprimer les 'pics de contraintes' à l'endoit ou le rail 'à
libérer' avait 'poussé' pour avancer sur le rail déjà libéré: detirefonnage
sur une cinquantaine de mètres, frappe au maillet, retirefonnage.
Telles que décrites, ces opérations se faisaient ainsi il y a ...28 ans !!!
J'en 74 bien tassés
Sont-elles identiques maintenant ???
--
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
Club Info
2003-11-20 08:30:16 UTC
Permalink
Post by RPnich
Bonjour !
Post by Hohes
Je me suis mis tout seul dans la m....
Lors d'une discussion avec des collègues, j'ai avancé l'hypothèse que
la dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les
traverses, elles-mêmes immobilisées par le ballast.
Ce n'est pas inexact, mais incomplet: il faut aussi que la liaison
rail-traverse ne permette aucun mouvement relatif entre ces deux éléments,
d'où l'obligation d'une semelle élastique entre rail et traverse bois, ou
entre rail et selle métallique sur traverse bois, ou rail et traverse béton,
d'une fixation élastique du rail sur traverse. Le ballastage de la voie en
LRS et plus important que pour une voie en barres normales, et les
banquettes (entre extrémité de traverses et piste) renforcées.
Et c'est tout cet ensemble qui maintient le rail en contrainte.
Post by Hohes
"Rails soudés : le ballast s'oppose, par l'intermédiare des
traverses, à toute variation de leur longueur ; seules les extrémités
des longs rails soudés (sur 100 m environ) peuvent se déplacer
(déplacement absorbé par des appareils de dilatation).
Lors de la création des longs rails soudés, une décision ministérielle avait
fixé la longueur maxi des LRS à 750 mètres.
C'était une mesure de précaution, mais au cours des différentes intervention
d'entretien, qui étaient soigneusement notées sur la "carnet de vie" de
chaque LRS, les différentes observations ont fait apparaître que les
difficultés d'entretien se situaient en grosse majorité sur une zone de 150
mètres de part et d'autre de appareils de dilatation: modification de la
répartition du travelage, interventions de nivellement, tenue des
attaches.... D'où l'idée qui a germé peu à peu: si on supprime les AD., on
supprimera les problèmes. Ce qui fut fait progressivement.
Il a été abordé dans la discussion la libération des contraintes. C'est une
opération que j'ai bien connue, et sous deux formes différentes.
Avant 1962 (environ), la libération se faisait à température ambiante.
J'explique: lors de la pose et à intervalles réguliers, on prenait la T° au
rail, dans un coupon témoin, et lorsque tout le LRS (maxi 750 m.) était
posé, le Chef de district, après de "savants" calculs, déterminait si ce LRS
était en entier ou non dans la fourchette 20°/32°.
Si oui, tout allait bien, sinon, il fallait libérer. Sauf que: si trop
froid, on attendait une élévation de T°, si trop chaud, on remettait à plus
tard. Beaucoup de pertes de temps engendrées par ces incertitudes, et aussi
aggravées par les intervalle travaux accordés au compte-gouttes !
Alors, quand on pouvait le faire, le rail était détirefonné sur la longueur
qu'il était estimable de faire pendant l'intervalle accordé (coupe au
chalumeau pour libérer un extrémité - a proximité de l'AD- et l'écarter vers
l'extérieur de la voie), levé au cric, des rouleaux de 1,5 à 2 cm de
diamètre étaient glissés entre traverse et rail, de loin en loin, à distance
suffisante pour que le rail ne 'frotte' nulle part, puis 'frappé' au maillet
en bois, en partant de la partie restée tirefonnée, vers la partie 'libre',
de façon à 'faire courir' le rail sur les rouleaux et répartir les
contraintes de manière uniforme.
Aussitôt après, enlèvement des rouleaux, descente du rail, mise en place des
gabarits d'écartement, et clouage, et toujours, relevé des T°? Si possible
et si le temps restant le permettait, recoupe éventuelle de l'excédent de
rail et soudure, ou parfois introduction de coupon s'il y avait eu retrait.
La moyenne de températures relevées devenait la température "d'équilibre" de
cette zone de LRS. Si la soudure se faisait à proximité de l'AD, son
ouverture était réglée en fonction de la T° ambiante.
Contre les T° ambiantes trop élevées, il n'avait pas été trouvé de
distributeurs de glaçons pour provoquer un retrait du rail. Par contre, pour
pallier les difficultes du travail en période froide, des 'réchauffeurs',
constitués de deux rampes de brûleurs au propane, chauffaient le rail pour
le dilater.
Le détirefonnage, la mise sur rouleaux, le battage au maillet se faisaient
comme auparavant.
Par contre, lorsque la frappe était terminée, un repère de concordance sur
rail et traverse était tracé, tous les 50 mètres, sur chaque file; le chef
de chantier prenait la T° au rail, et d'après la T° relevée et la différence
avec 25°, calculait sur abaque l'avancement que devait subir le rail tous
les 50 M.
Un nouveau repère était tracé à côté du précédent, et le "chauffage"
commençait. Le chef de chantier se placait au droit du repère le plus proche
des rampes, et suivant la facilité d'avancement du rail, modifiait la
vitesse de progression des rampes ou faisait fermer des brûleurs, de façon à
faire coincider repère ancien sur traverse et repère nouveau sur rail. Des
coups de maillet continuaient à être donnés. Sitôt la rampe passée, le rail
était descendu et tirefonné.
De cette manière, on était quasiment certain que le rail occupait une
position qu'il aurait prise s'il avait été posé à T° ambiante constante de
25° (Cette T° était plus élevée en régions chaudes)
La recoupe d'excédent et le réglage d'AD restaient comme auparavant.
Lorsque le LRS était entièrement 'libéré', une opération complémentaire
consistait à supprimer les 'pics de contraintes' à l'endoit ou le rail 'à
libérer' avait 'poussé' pour avancer sur le rail déjà libéré: detirefonnage
sur une cinquantaine de mètres, frappe au maillet, retirefonnage.
Telles que décrites, ces opérations se faisaient ainsi il y a ...28 ans !!!
J'en 74 bien tassés
Sont-elles identiques maintenant ???
C'est toujours d'actualité (la méthode doit être bonne). On peut egalement
"tirer", à l'aide de vérins hydrauliques, sur le rail pour l'allonger et
simuler une T° bien déterminée.
Post by RPnich
--
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
Gerardfour
2003-11-20 11:21:31 UTC
Permalink
Post by Hohes
la dilatation des LRS était en quelque sorte "bloquée" par les
Post by Hohes
traverses, elles-mêmes immobilisées par le ballast.
Sauf erreur de ma part, la première grande expérimentation fut réalisée sur la
ligne 4 entre Nogent et Villiers sur Marne au milieu des années 50 et sur une
seule voie avec des barres de 750m.
2003-11-20 11:33:01 UTC
Permalink
Salut,

[...]
| > J'en 74 bien tassés
| > Sont-elles identiques maintenant ???
|
| C'est toujours d'actualité (la méthode doit être bonne). On peut
| egalement "tirer", à l'aide de vérins hydrauliques, sur le rail pour
| l'allonger et simuler une T° bien déterminée.

Les coups de maillet sont remplacés par une machine spécifique qui parcours le
rail en frappant à l'aide d'une sorte de double masse sur balancier (...). Un
bruit très énervant (avec en plus la résonance dans le rail) quand il dure toute
la nuit et qu'on bosse juste à côté !

Gé.

--
Pour me répondre directement, sortez le mammouth.
Xelax
2003-11-21 05:51:57 UTC
Permalink
Post by Gé
| C'est toujours d'actualité (la méthode doit être bonne). On peut
| egalement "tirer", à l'aide de vérins hydrauliques, sur le rail pour
| l'allonger et simuler une T° bien déterminée.
Comme ça (1971, SNCF et Maurice Pestre) ?

http://l2.espacenet.com/espacenet/bnsviewer?CY=fr&LG=fr&DB=EPD&PN=FR2141406&ID=FR+++2141406A1+I+

Je reproduis une partie du texte :
<<
La pose des longs rails soudés se fait à une température dite
d'équilibre, qui correspond à la moyenne des variations annuelles de
température dans la région considérée, ces variations créant des
contraintes de compression ou de traction très gênantes quand il stagit
d'effectuer le remplacement d'un élément de rail avarié.

Ce remplacement s'effectue selon une technique comportant:
- découpage au chalumeau de la longueur de rail avarié;
- introduction d'un coupon sain, de même longueur, pour ne pas modifier
l'équilibre du long rail.

La réparation est effectuée dans une période où la température est
inférieure à celle d'équilibrage, de manière à ce que le retrait des
barres après leur séparation facilite l'introduction du coupon. Celui-ci
est alors soudé par aluminothermie sur l'une des barres. Pour réduire la
lacune de retrait et effectuer la soudure opposée sur l'autre barre, on
chauffe cette dernière sur 50m environ, jusqu'à obtenir la cote de
soudage; mais pendant toute la durée du soudage il est indispensable de
maintenir les barres pour éviter les ruptures à chaud, et c'est le rôle
de la presse de l'invention de les maintenir dans la position de
soudage, pendant que s'exercent sur elles des efforts longitudinaux qui
peuvent être de l'ordre de 30 tonnes.

L'ensemble de l'apareillage est constitué de deux "cés" de serrage
hydraulique, de deux mors exerçant leur appui sur les faces latérales de
l'ame des rails, les deux mors étant reliés par deux tirants, et
l'ensemble de l'appareillage s'appliquant dans les chambres d'eclissage
n'interdisant pas, le cas échéant, le passage des essieux du matériel
roulant.

[...]
Les plots des vérins hydrauliques 2 transmettent la pression aux mors
d'appui 21/22 et 23/24 qui comportent des faces striées verticales
venant s'appliquer sur les faces latérales de l'âme du rail; ces
semelles striées sont interchangeables suivant les profils de rails,
mais les stries qu'elles comportent ne doivent pas marquer les rails
afin de ne pas provoquer des amorces de fissures.
Post by Gé
Les coups de maillet sont remplacés par une machine spécifique qui parcours le
rail en frappant à l'aide d'une sorte de double masse sur balancier (...). Un
bruit très énervant (avec en plus la résonance dans le rail) quand il dure toute
la nuit et qu'on bosse juste à côté !
Ça ressemble ti à ça (1983, SOTRAMEF) ?

http://l2.espacenet.com/espacenet/bnsviewer?CY=fr&LG=fr&DB=EPD&PN=FR2543985&ID=FR+++2543985A1+I+

Le dispositif illustré a presque l'air rikiki.

Je cite encore :

<< Il est connu que les rails ou voies ferrées sont sujets à des
contraintes méeaniques dans leur structure interne consécutives au fait
qu'ils subissent de grands écarts de températures saisonnières, ou à la
suite de travaux ou encore de remplacements de tronçons accidentés.

Pour libérer les rails de ces contraintes on a été amené à desserrer les
attaches et mettre le rail sur rouleaux pour réduire au maximum les
frottements entre rails et traverses et faire vibrer toutes les parties
du rail desserrées ou à chauffer artificiellement. La méthode couramment
adoptée consiste à faire marteler de place en place le champignon par
des travailleurs au moyen de maillets en bronze.

Cette dernière méthode nécessite une main-d'oeuvre nombreuse car le
rendement est faible et progressivement décroissant dans la journée par
suite de l'effort physique important qu'elle requiert.

Ensuite, la succession discontinue de frappes localisées d'intensités
variables n'est pas de nature à garantir un résultat rigoureux.

La présente invention remédie à ces inconvénients par la réalisation
d'un chariot autonome roulant sur les rails, équipé d'un mécanisme
imprimant à la file de rail préalablement desserrée et mise sur rouleaux
une poussée transversale alternativement dans un sens puis dans l'autre,
en prenant sa réaction sur l'autre file de rail restant solidarisée aux
traverses. Ce chariot est sommairement constitué par un châssis
comportant un moteur servant à la fois pour son entrainement et pour
transmettre à une paire de galets emprisonnant les flancs du champignon,
les actions transversales au moyen d'une bielle actionnée par un
excentrique à la sortie d'un variateur de vitesse classique.

La combinaison du mouvement vibratoire des galets et de la translation
du chariot engendre un déplacement ondulatoire continu du rail.

Le variateur de vitesse permet de régler la fréquence de la yibration en
fonction de la nature des rails traités. Le dispositif est complèté par
un réducteur entraînant une roue motrice du chariot par l'intermédiaire
d'un second variateur avec lequel la vitesse de translation du chariot
peut varier de façon à pouvoir régler le pas de l'onde de vibration. >>

Le précédent dispositif était mobile, le suivant est attaché à un point
fixe, et induit une oscillation longitudinale dans le rail (Société
Industrielle de la Varenne, 1970) :
http://l2.espacenet.com/espacenet/bnsviewer?CY=fr&LG=fr&DB=EPD&PN=FR2093312&ID=FR+++2093312A5+I+

Alexandre
[C'est pas l'Antiquaire qui m'a empêché de dormir]
RPnich
2003-11-21 09:06:54 UTC
Permalink
Bonjour !
Post by Xelax
La pose des longs rails soudés se fait à une température dite
d'équilibre, qui correspond à la moyenne des variations annuelles de
température dans la région considérée, ces variations créant des
contraintes de compression ou de traction très gênantes quand il stagit
d'effectuer le remplacement d'un élément de rail avarié.
- découpage au chalumeau de la longueur de rail avarié;
- introduction d'un coupon sain, de même longueur, pour ne pas modifier
l'équilibre du long rail.
La réparation est effectuée dans une période où la température est
inférieure à celle d'équilibrage, de manière à ce que le retrait des
barres après leur séparation facilite l'introduction du coupon.
Le respect de la T° d'équilibre est bien théorique, et là, je parle
d'expérience.
Lorsque le 15/11/1967, j'ai pris pied sur le District 143 d'Etampes sud, (Km
66 à Km 90 de Paris-Bordeaux Toulouse), j'ai tout de suite été effaré par le
nombre de fiches de retrait de rail émises sur ce district.
Je précise que se faisait une fiche individuelle de retrait pour le
remplacement d'une soudure Elec. par une soudure Alu., pour le remplacement
de soudure Alu. par un coupon de rail, et le remplacement de chaque rail ou
coupon de rail.
Il y avait alors 3 tournées Teleweld (voiture d'auscultation des rails) par
an. L'année 1967 a été particulièrement chargée en interventions de soudures
et retraits de rails, et la dernière fiche de cette année là, que j'ai
faite, portait le N° 399. Les années suivantes ont été moins chargées, mais
de peu.
Je n'ai pas, sur ce district, connu la période chaude de 67, mais j'ai connu
les suivantes jusqu'en Juillet 1971.
A cette époque, la collaboration du Service Exploitation pour l'obtention
des intervalles (entre trains, ce qui se nomme maintenant blancs-travaux),
n'était pas exemplaire, et les horaires des équipes non extensibles à
souhait.
De plus, le processus de soudure Alu. imposait un intervalle mini d'une
cinquantaine de minutes (excusez l'imprécision, c'était il y a 30 ans et
plus)
A l'auscultation Teleweld, les rails étaient classés selon leurs défauts
en - "O" (à surveiller), - "X1", à remplacer dans les deux mois, - "X2" (à
remplacer dans les 8 ou 10 jours), - "S", limitation inopinée de vitesse et
remplacement immédiat, par coupons dans un premier temps.
Si les 1ère et 3ème tournées d'auscultation ne posaient pas trop de
problèmes, il n'en était pas de même pour celle du milieu, vers le mois de
Juin. Le dépassement de T° d'équilibre était vite arrivé, conjuguer les
divers impératifs, respecter les plages d'intervention relevait de
l'impossible. Et nos grands patrons avaient beau se fâcher tout rouge, il ne
pouvaient en aucun cas répondre à une question simple: comment faire ?
Des étapes ont été franchies pour la réduction du temps de soudage des
rails, non sans mal et tâtonnements, mais c'et un autre sujet, si ça vous
intéresse.
--
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
f.tarde
2003-11-23 20:26:46 UTC
Permalink
Post by RPnich
De plus, le processus de soudure Alu. imposait un intervalle mini d'une
cinquantaine de minutes (excusez l'imprécision, c'était il y a 30 ans et
plus)
aujourd'hui c'est 45 min
fred
Post by RPnich
A l'auscultation Teleweld, les rails étaient classés selon leurs défauts
en - "O" (à surveiller), - "X1", à remplacer dans les deux mois, - "X2" (à
remplacer dans les 8 ou 10 jours), - "S", limitation inopinée de vitesse et
remplacement immédiat, par coupons dans un premier temps.
désormais c'est assez semblable si ce n'est une prise en compte plus fine de
la criticité
Fred
RPnich
2003-11-23 22:27:23 UTC
Permalink
Bonjour !
Post by f.tarde
Post by RPnich
De plus, le processus de soudure Alu. imposait un intervalle mini
d'une cinquantaine de minutes (excusez l'imprécision, c'était il y a
30 ans et plus)
aujourd'hui c'est 45 min
Ce que j'ai omis de préciser, c'est que la voie était rendue alors que la
soudure était encore trop "chaude" pour le passage des circulations des les
conditions réglementaires, d'où pas mal de défauts géométriques ensuite.
--
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
f.tarde
2003-11-23 20:22:39 UTC
Permalink
Post by Gé
rail en frappant à l'aide d'une sorte de double masse sur balancier (...). Un
bruit très énervant (avec en plus la résonance dans le rail) quand il dure toute
la nuit et qu'on bosse juste à côté !
Gé.
salut

les masses en caoutchouc sont toujours utilisées de nos jours car la
mécanisation n'est pas effectives dans tous les EVEN

Fred
Hohes
2003-11-21 07:15:33 UTC
Permalink
Post by RPnich
Bonjour !
Bonjour René,

Merci beaucoup pour ce magnifique complément d'information, qui apporte une
pierre à mon moulin et de l'eau à mon édifice. ;-)
Je n'irai pas jusqu'à dire que tu me sauves la vie, mais la mise sans aucun
doute !
Du coup, je suis allé faire un tour sur ton site, qui a drôlement évolué.
Bonne continuation et bonne santé,

Amicalement,

Hohès.
RPnich
2003-11-21 09:13:19 UTC
Permalink
Bonjour !
Post by Hohes
Post by RPnich
Bonjour !
Bonjour René,
Merci beaucoup pour ce magnifique complément d'information, qui
apporte une pierre à mon moulin et de l'eau à mon édifice. ;-)
Je n'irai pas jusqu'à dire que tu me sauves la vie, mais la mise sans
aucun doute !
Aurais-je droit à une médaille
Post by Hohes
Du coup, je suis allé faire un tour sur ton site, qui a drôlement évolué.
Merci pour l'appréciation.
Post by Hohes
Bonne continuation et bonne santé,
A toi aussi.
Va jeter un coup d'oeil à la réponse que je fais à Xelax sur le respect des
températures d'intervention sur LRS.
Amicalement aussi.
--
--
R. Peynichout
www.peynichout.com
Marc  Dufour
2003-11-21 05:47:24 UTC
Permalink
Lors d'une discussion avec des collŠgues, j'ai avanc‚ l'hypothŠse que
la dilatation des LRS ‚tait en quelque sorte "bloqu‚e" par les
traverses, elles-mˆmes immobilis‚es par le ballast. Il me semble que
ce sujet avait ‚t‚ trait‚ sur fmtr, il y a ... quelques ann‚es !
Comme toujours, l'ami Gougoulle a la réponse:

http://groups.google.com/groups?hl=en&lr=&ie=UTF-8&oe=utf-8
&safe=off&frame=right&th=38a74389f99ed66&seekm=B71EED6A.7B1%25phbsur%
40club-internet.fr#link1

http://groups.google.com/groups?hl=en&lr=&ie=UTF-8&oe=utf-8
&safe=off&threadm=392EE766.7966%40wanadoo.fr&rnum=3&prev=/groups%3Fnum%
3D100%26hl%3Den%26lr%3D%26ie%3DUTF-8%26oe%3Dutf-8%26safe%3Doff%26q%3Dgroup%
253Afr.misc.transport.rail%2Bdilatation%2Brails%2Bsoud%25C3%25A9s%26btnG%
3DGoogle%2BSearch

http://groups.google.com/groups?hl=en&lr=&ie=UTF-8&oe=utf-8
&safe=off&frame=right&th=c14734d28cd29188&seekm=38DF8935.F882F529%
40wanadoo.fr#link1
--
http://emdx.org depuis 1993 * Enlevez « +LES+SABOTS+ » pour répondre

Marc Dufour - Village St-Augustin, St-Henri, Montréal, Québec
Point milliaire 3 de la subdivision de Montréal du CN
pireel
2003-11-22 15:46:58 UTC
Permalink
Bonsoir.
Après un échec de tentative d'envoi de documents, l'adresse ci-dessous
est-elle juste ?

***@free.fr

Bonsoir
Patrick
Post by Hohes
Bonsoir,
Je me suis mis tout seul dans la m....
Merci de m'aider à me sortir de ce bourbier ! ;-)
Hohès.
Pascale Perrin
2003-11-22 16:20:00 UTC
Permalink
Post by pireel
Bonsoir.
Après un échec de tentative d'envoi de documents, l'adresse ci-dessous
est-elle juste ?
Lis-la à voix haute et pense très fort aux initiales du nom du site
d'Olivier. Et tu verras, ça marchera ;-)
P
pireel
2003-11-23 15:18:33 UTC
Permalink
Pascale Perrin a écrit dans le message ...
Post by Pascale Perrin
Post by pireel
Bonsoir.
Après un échec de tentative d'envoi de documents, l'adresse ci-dessous
est-elle juste ?
Lis-la à voix haute et pense très fort aux initiales du nom du site
d'Olivier. Et tu verras, ça marchera ;-)
P
Merci, j'avais compris l'astuce.
N. <nicl@prodigy.net>
2003-11-23 15:27:58 UTC
Permalink
Post by pireel
Pascale Perrin a écrit dans le message ...
Post by Pascale Perrin
Post by pireel
Bonsoir.
Après un échec de tentative d'envoi de documents, l'adresse ci-dessous
est-elle juste ?
Lis-la à voix haute et pense très fort aux initiales du nom du site
d'Olivier. Et tu verras, ça marchera ;-)
P
Merci, j'avais compris l'astuce.
Dans son message précédent, "pireel" a écrit :

Je cherche à t'envoyer des documents sur les LRS, mais :

Hi. This is the qmail-send program at free.fr.
I'm afraid I wasn't able to deliver your message to the following
addresses.
This is a permanent error; I've given up. Sorry it didn't work out.

<***@free.fr>:
Sorry, no mailbox here by that name. (#5.1.1)

?????????????????????????????????????????????????????????????????? :-[
Hohes
2003-11-23 17:29:24 UTC
Permalink
Post by pireel
Bonsoir.
Après un échec de tentative d'envoi de documents, l'adresse ci-dessous
est-elle juste ?
Bonsoir,

Ben non. C'est le même principe que : hohès = os
ailedoublevedeaire = lwdr
Il fallait le savoir, désolé. Mais le spam est devenu une horreur.

Hohès.
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